Un vol en avion de chasse

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, j’ai une passion pour les avions de chasse. J’ai dévoré tous les Buck Danny de mon grand frère. C’est simple : enfant, il m’était impossible de sortir sans avoir mon avion de chasse fétiche quelque part sur moi. Je le sortais dès que j’avais quelques secondes de libre et m’inventais des batailles aériennes. Si cette passion s’est un peu adoucie avec les années, je n’ai jamais oublié cette promesse que je me suis faite : qu’un jour, je monterais à bord d’un véritable appareil. Il m’aura fallu pas mal d’années, mais j’ai enfin pu satisfaire cette envie samedi dernier, à l’occasion d’un vol en Mig29. Cette expérience est clairement en haut du podium des activités insolites que j’ai eu l’occasion de effectuer ces dernières années. Les sensations que m’a fournies ce vol m’ont impressionné plus que je ne l’aurais cru possible. Vous l’avez peut-être constaté : il peut y avoir une différence entre la théorie et la pratique. Je connaissais depuis longtemps les sensations qu’on peut avoir à bord d’un avion de chasse : la charge des G qui vous fait multiplier votre poids habituel par 6, l’apesanteur que procure les G négatifs durant certaines figures, bapteme en avion de chasse les hauts-le-coeur qui vous secouent dans certains virages… Peu importe ce qu’on pense savoir, je pense qu’on ne comprend pas vraiment. Mais quand l’on est confronté à physiquement tout cela, on découvre que la théorie est bien peu de choses comparé à la réalité. Certaines figures étaient tellement intenses qu’ils en étaient presque douloureuses. Et je dois admettre que, même si j’ai adoré ce vol, j’ai remercié le ciel quand le pilote a signalé qu’il fallait regagner le sol. Il paraît que lorsque j’ai rejoint ma petite famille, j’étais blanc comme un linge. Si l’adrénaline est votre amie, je vous conseille vraiment le vol en avion de chasse. Je vous mets le site où j’ai trouvé mon vol, pour ceux que ça intéresse.